Jean Laurenti

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Jean Laurenti
Illustration.
Fonctions
Député français

(1 an et 21 jours)
Élection 21 octobre 1945
Circonscription Alpes-Maritimes
Législature Ire Constituante
Groupe politique COM
Sénateur français

(2 ans)
Circonscription Alpes-Maritimes
Conseiller général des Alpes-Maritimes

(4 ans)
Circonscription Canton de Roquebillière
Prédécesseur Antoine Mansier
Successeur Édouard Corniglion-Molinier
Biographie
Nom de naissance Jean Alexandre Laurenti
Date de naissance
Lieu de naissance Tourrette-Levens
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Antibes
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PCF
Profession Exploitant agricole
Résidence Alpes-Maritimes

Jean Laurenti, né le à Tourrette-Levens et mort le à Antibes, est un homme politique français, député PCF des Alpes-Maritimes de 1945 à 1946 et sénateur PCF des Alpes-Maritimes de 1946 à 1948.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes), fils d'un métayer, Jean Laurenti est horticulteur à Vence[1] et remporte plusieurs concours de cultures florales[2]. Il fait la Première Guerre mondiale dans la marine.

Après la guerre, il travaille comme métayer la journée et comme pêcheur la nuit, à Cros-de-Cagnes. À l'occasion d'une réunion d’anciens combattants à Nice au début des années 1920, il fait la connaissance de Virgile Barel. Il adhère au Parti communiste en 1927 et à la Confédération générale des paysans travailleurs (CGPT) en 1929. Il fonde un syndicat paysan, L'Union Paysanne, en 1934, dans les Alpes-Maritimes[1].

En , il témoigne en faveur de Virgile Barel lors du procès des députés communistes et à son retour à Vence il est arrêté et placé en détention administrative jusqu'en 1942. Placé en résidence surveillée, il passe dans la clandestinité[1]. Il participe à la Résistance dans les Alpes-Maritimes et les Basses Alpes, puis dans l'Hérault, sous le pseudonyme de Commandant Charles[2].

Après la guerre, en , il participe à la création de la Confédération générale de l'agriculture et fait partie de son conseil national aux côtés de Waldeck Rochet et Bernard Pommier.

En , il est élu conseiller général du canton de Roquebillière et en député à la première Assemblée constituante.

L'année suivante, il est élu sénateur. N'étant pas réélu en 1948, il entre dans l'administration de l'outre-mer. Il est une dernière fois candidat aux élections législatives en 1956, puis siège au conseil municipal de Nice dans le groupe d’Union ouvrière et démocratique de 1953 à 1965. En 1972, il fait publier à Nice son Carnet de bord d’un vétéran, préfacé par Virgile Barel.

Son fils, Joseph Laurenti, avait été un responsable départemental FTP qui trouva la mort lors d'une mission en [1],[3].

Mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Michel Launay, « LAURENTI Jean, Alexandre », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. a et b « Jean Laurenti - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. Jean-Marie Guillon, « LAURENTI Joseph, Louis dit Zézé [pseudonymes dans la Résistance : Julien Gibert, commandant Julien] », sur maitron.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]